Intégration et participation
Intégration et participation
Il revient à l’État d’accueil de garantir aux réfugiés, aux personnes bénéficiaires de la protection subsidiaire et aux apatrides la possibilité de jouir de leurs droits, de favoriser un environnement accueillant et d’œuvrer contre la xénophobie. Parallèlement, les personnes protégées doivent participer à des programmes d’intégration et respecter les lois et règles de l’État d’accueil.
Si l’intégration peut poser un défi pour de nombreux États, dont la France, elle peut constituer également une opportunité. La capacité des réfugiés, des personnes bénéficiaires de la protection subsidiaire et des apatrides à vivre et à se construire un avenir pour eux-mêmes, où qu’ils soient sur le territoire français, peut contribuer à un régime d’asile effectif et apporter une contribution positive à la société d’accueil.
Dans ce cadre, le HCR mène une approche transversale en collaboration avec les autorités françaises, les ministères et la Délégation interministérielle de l’accueil et de l’intégration des réfugiés (DiAir) et les acteurs de terrain pour soutenir activement les politiques publiques de l’intégration des personnes relevant de son mandat.
Le HCR soutient également les nombreuses initiatives, parfois particulièrement innovantes de la société civile, en matière d’accès à l’emploi, à l’éducation ou encore en faveur de l’apprentissage du français. Les études publiées sur sujet, par exemple, « Vers un nouveau départ, l’intégration des réfugiés en France » participent d’une meilleure connaissance des facteurs positifs, comme la réunification familiale, et ceux négatifs de l’intégration des réfugiés.